Qualité, tradition et créativité 〈品質、伝統、創造性〉

Le code des usagesシャルキュトリ規定書

Le Code des Usages de la Charcuterie recense l’ensemble des produits de charcuterie et codifie les usages de toute une profession qu’elle soit artisanale ou industrielle.
Il permet d’assurer la pérennité des dénominations traditionnelles, tout en laissant le champ libre à l’innovation, à l’évolution des technologies et des goûts des consommateurs. Le Code des Usages de la Charcuterie concourt à maintenir un niveau élevé de qualité, y compris nutritionnelle.
Il contribue à assurer la bonne information du consommateur et garantit la loyauté des transactions.

Les labels de qualité européensヨーロッパの品質保証マーク

Des signes officiels européens permettent d’informer les consommateurs de la qualité des produits élaborés en Europe.
Ces produits respectent un cahier des charges précis.

Les principaux labels sont les suivants :

Indication géographique Protégée (IGP)

L’Indication géographique protégée (IGP) identifie un produit agricole, brut ou transformé, dont la qualité, la réputation ou d’autres caractéristiques sont liées à son origine géographique.
Pour prétendre à l’obtention de ce signe officiel, une étape au moins parmi la production, la transformation ou l’élaboration de ce produit doit avoir lieu dans cette aire géographique délimitée.

Appellation d’Origine Protégée (AOP)

L’AOP est un signe qui distingue un produit dont les spécificités sont étroitement liées à son terroir. Toutes les étapes de la fabrication du produit doivent obligatoirement avoir lieu dans l’aire géographique délimitée dans le cahier des charges et selon des méthodes locales.

La charcuterie: facile à préparer et conviviale シャルキュトリ:便利で美味しい、頼れる食材

Le porc est la viande classée n°1 dans l’assiette des Français qui en consomment les trois quarts sous la forme de produits de charcuterie et un quart sous la forme de viande fraîche.

Ce succès de la gamme de plus de 450 produits charcutiers a plusieurs raisons. La première c’est qu’ils font partie d’une longue tradition gastro­­nomique, de même que le poisson séché ou salé dans la tradition culinaire japonaise. La seconde, c’est la facilité d’utilisation des charcuteries. Un grand nombre de produits: jambon blanc, jambon sec, saucisson sec, certaines andouilles, rillettes, les pâtés… sont des «prêts à manger». C’est donc bien pratique puisqu’ils peuvent être intégrés à un repas ou même consommés sous la forme de collation rapide. Il suffit de les accompagner de pain ou de salade ou de légèrement les assaisonner avec un mélange d’huile, de vinaigre d’ail et de persil comme on le fait avec le fromage de tête ou les pieds en gelée.

La plupart des autres charcuteries qui demandent une élaboration peuvent pour la plupart être préparées très facilement avec un ou plusieurs légumes d’accom­pagnement. Les charcuteries sont de merveilleux auxiliaires de cuisine. Il faut savoir que le premier repas protéiné du bébé français est le «jambon-coquillettes», du jambon blanc haché avec des pâtes au beurre qui rend bien service aux mamans. La combinaison «boudin-purée (de pommes de terre)» est un classique de restauration scolaire et la saucisse de Toulouse-frites un incontournable des bistrots. De plus, les soupes rustiques contiennent presque toutes des charcuteries. La charcuterie s’intègre par ailleurs à des pré­paration plus complexes qui sont très appréciées des Français comme le cassoulet ou la choucroute.

Qualités nutritionnelles des charcuteries シャルキュトリの栄養価

On reconnaît la dimension «Plaisir» des charcuteries mais on connaît moins leurs qualités nutritionnelles qui leur permettent de s’intégrer parfaitement dans le cadre d’une alimentation équilibrée.

Saviez-vous que

  • Les charcuteries sont source de protéines de bonne valeur biologique et qu’elles contiennent tous les acides aminés indispensables avec une excellente digestibilité.
  • A elles seules les charcuteries sont la 4ème source en fer dans l’alimentation des adultes (boudin noir et pâté de foie). Les charcuteries fournissent également un apport en vitamines B1, B6, B12, PP (en quantités qui varient en fonction des morceaux et des recettes).
  • L’évolution des conditions de fabrication et celle des goûts des consommateurs ont permis une diminution significative du taux de sel moyen des charcuteries de 10 à 15% depuis 2000.
  • La teneur en gras moyenne des charcuteries a baissé de 25% en 30 ans.